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L'art doit-il divertir ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est : "L'art doit-il divertir ?" Si on suppose qu'effectivement l'art doit divertir, alors cela implique que son but est avant tout de distraire les spectateurs de leur quotidien. Au contraire, si on nie cela, cela a pour conséquences que l'art a pour rôle de transcender les individus, de leur offrir une expérience esthétique unique et de les élever spirituellement.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'art doit divertir, puisque cela répond aux attentes du public et procure un plaisir immédiat. Donc, par définition, il semblerait que l'art ait pour fonction de divertir et de plaire. Cependant, si on se penche sur l'histoire de l'art, on peut voir que certaines œuvres ont marqué et ému les gens sans pour autant les divertir, comme par exemple Le Cri d'Edvard Munch. Paradoxalement, ces œuvres qui ne répondent pas aux critères de divertissement sont souvent celles qui sont les plus étudiées et les plus reconnues.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'art a pour fonction de divertir et de plaire ou bien doit-il nous offrir une expérience plus profonde et émouvante ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps il s'agira de voir comment le divertissement est présent dans l'art et comment il est utilisé pour séduire le public. Puis nous verrons que l'art peut aussi avoir une fonction critique, à travers des œuvres engagées qui visent à dénoncer les problèmes de société. Enfin, nous nous demanderons si l'art doit se limiter à divertir ou s'il peut aller au-delà en nous offrant une expérience esthétique plus profonde. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de Picasso et de son œuvre Guernica qui, malgré son absence de divertissement, procure des émotions fortes et permet de véhiculer un message politique et social important.