Introduction
I. Présentation du paradoxe et définitions
La question "A-t-on intérêt à tout savoir ?" pose un paradoxe. En effet, si l'on suppose que tout savoir est possible, alors cela implique que l'on connaîtrait tout ce qui existe, y compris le passé, le présent et le futur. Au contraire, si l'on nie que tout savoir est possible, alors cela signifie que l'on ignorera toujours une part de la réalité.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semble que l'on ait intérêt à tout savoir. En effet, la connaissance est une source de pouvoir et de liberté. Elle nous permet de comprendre le monde qui nous entoure et de prendre des décisions éclairées. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente à la question posée soit la thèse suivante :
Thèse 1 : Avoir une connaissance totale du monde est dans notre intérêt.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que la connaissance peut être source d'angoisse et de souffrance. En effet, savoir que le monde est un lieu où le mal et la souffrance existent peut être difficile à supporter. Par conséquent, on peut soutenir la thèse suivante :
Thèse 2 : Avoir une connaissance totale du monde peut être contre-productif.
III. Problématiques
On peut alors se demander : est-ce que la thèse 1 est vraie, ou bien est-ce que la thèse 2 est vraie ?
IV. Plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la thèse 1 est plausible. Puis nous verrons que la thèse 2 est également plausible. Enfin, nous nous demanderons si une troisième voie est possible.
I. Arguments en faveur de la thèse 1
La thèse 1 est plausible car la connaissance est une source de pouvoir et de liberté. En effet, la connaissance nous permet de comprendre le monde qui nous entoure. Cela nous donne un avantage sur les autres et nous permet de prendre des décisions éclairées. Par exemple, si nous connaissons les lois de la physique, nous pouvons construire des machines. Si nous connaissons la psychologie humaine, nous pouvons mieux comprendre les autres et interagir avec eux de manière plus efficace.
La connaissance est également une source de liberté. En effet, la connaissance nous permet de choisir notre propre chemin. Si nous connaissons les différentes possibilités qui s'offrent à nous, nous pouvons faire des choix éclairés qui correspondent à nos valeurs et à nos objectifs. Par exemple, si nous connaissons les différentes carrières qui existent, nous pouvons choisir celle qui nous convient le mieux.
II. Arguments en faveur de la thèse 2
La thèse 2 est également plausible car la connaissance peut être source d'angoisse et de souffrance. En effet, savoir que le monde est un lieu où le mal et la souffrance existent peut être difficile à supporter. Par exemple, savoir qu'il existe des guerres et des famines peut nous rendre tristes et déprimés. Savoir qu'il existe des maladies et des accidents peut nous rendre anxieux et inquiets.
La connaissance peut également être source de souffrance car elle peut nous faire réaliser que nous ne sommes pas parfaits. En effet, la connaissance nous permet de voir nos défauts et nos erreurs. Cela peut nous conduire à nous sentir coupables et honteux. Par exemple, si nous connaissons notre histoire personnelle, nous pouvons nous rendre compte que nous avons fait des erreurs qui ont eu des conséquences négatives.
III. Troisième voie ?
La question de savoir si l'on a intérêt à tout savoir est complexe. Il semble que les deux thèses proposées, 1 et 2, soient plausibles. Cependant, il est possible qu'une troisième voie soit possible.
Une troisième voie serait de dire que l'on a intérêt à connaître ce qui est utile et nécessaire, mais pas à connaître tout ce qui existe. En effet, il est possible que certaines connaissances soient inutiles ou même néfastes. Par exemple, savoir que le monde est un lieu où le mal et la souffrance existent peut être utile pour nous aider à comprendre le monde, mais cela peut également être néfaste car cela peut nous rendre anxieux et déprimés.
Conclusion
La question de savoir si l'on a intérêt à tout savoir est une question difficile à trancher. Il semble que les deux thèses proposées, 1 et 2, soient plausibles. Cependant, il est possible qu'une troisième voie soit possible. Cette troisième voie serait de dire que l'on a intérêt à connaître ce qui est utile et nécessaire, mais pas à connaître tout ce qui existe.