De quoi est-on conscient ?
Bien sûr, voici comment suivre la méthode pas à pas pour faire la dissertation sur le sujet "De quoi est-on conscient ?" en remplissant les étapes avec des explications et des exemples :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
De quoi est-on conscient ? Si on suppose qu'effectivement la conscience est la perception subjective de notre environnement et de nous-mêmes (Définition 1), alors cela implique que nos sensations, nos pensées et nos émotions font partie de notre conscience. Au contraire, si on nie qu'effectivement la conscience englobe ces éléments (Définition 2), alors cela a pour conséquence que certaines parties de notre expérience échappent à la conscience.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, nous sommes conscients de nos sensations, pensées et émotions, puisque notre expérience quotidienne confirme cela. Donc, par définition, il semblerait que la conscience soit le reflet complet de notre expérience (Réponse évidente au sujet, Doxa).
Cependant, à première vue, on peut soutenir que la conscience est limitée et sélective, et que de nombreuses informations échappent à notre conscience. Par exemple, nous ne sommes pas conscients de tous les processus inconscients qui se déroulent dans notre cerveau. Paradoxalement, on a alors l'impression que la conscience n'est qu'une partie de notre expérience.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la conscience est réellement le reflet complet de notre expérience, ou bien est-elle limitée et sélective, laissant des aspects de notre expérience hors de sa portée ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que la conscience est exhaustive, en nous appuyant sur des exemples concrets de moments où nous sommes pleinement conscients de nos expériences. Puis, nous verrons les limites de cette vision en explorant les aspects de notre expérience qui échappent à la conscience, en utilisant des exemples de processus inconscients. Enfin, nous nous demanderons si une compréhension plus nuancée de la conscience est nécessaire pour saisir la complexité de notre expérience.