L'art peut-il être défini comme la production du beau ?

I. Présentation du paradoxe et définitions
Sujet : L'art peut-il être défini comme la production du beau ?
Définition 1 : Le beau est ce qui procure un plaisir esthétique.
Définition n?2 : L'art est une activité humaine visant à produire des objets ou des événements ayant une valeur esthétique.


Implications
→ Si on suppose que l'art est la production du beau, alors cela implique que toute œuvre d'art doit être belle. → Au contraire, si on nie que l'art est la production du beau, alors cela implique que certaines œuvres d'art peuvent ne pas être belles.




II. Enonciation des alternatives et problématisation
These 1 : L'art est la production du beau.
Reponse évidente au sujet, Doxa
→ Cette thèse est la réponse la plus évidente au sujet, car elle est conforme à la définition traditionnelle de l'art. → En effet, l'art a souvent été défini comme la recherche de la beauté.
These 2 : L'art n'est pas nécessairement la production du beau.
Contredire la réponse évidente, para-doxa
→ Cette thèse est paradoxale, car elle contredit la réponse évidente. → En effet, il existe de nombreuses œuvres d'art qui ne sont pas belles, voire qui sont laides.
Paradoxe
→ Si l'art est la production du beau, alors il semblerait que toute œuvre d'art soit belle. → Cependant, l'expérience montre bien souvent que certaines œuvres d'art ne sont pas belles. → Paradoxalement, on a alors l'impression que l'art n'est pas la production du beau.






III. Problematique
Question
→ On pourra alors se demander : est-ce que l'art est nécessairement la production du beau ?




IV. Annonce du plan
Plan
→ Dans un premier moment, nous verrons que la thèse selon laquelle l'art est la production du beau est fondée sur une définition étroite du beau. → Puis, nous verrons que la thèse selon laquelle l'art n'est pas nécessairement la production du beau est fondée sur une définition plus large du beau. → Enfin, nous nous demanderons si l'art est la production du beau ou s'il existe d'autres définitions possibles de l'art.
Remarques
→ J'ai ajouté des informations sur le beau et l'art, afin de mieux comprendre le paradoxe. → J'ai ajouté des exemples d'œuvres d'art qui ne sont pas belles, afin de justifier la thèse selon laquelle l'art n'est pas nécessairement la production du beau.
Exemples d'œuvres d'art qui ne sont pas belles
→ L'art conceptuel : certaines œuvres d'art conceptuel ne visent pas à produire une beauté esthétique, mais à susciter une réflexion ou une émotion. → L'art brut : certaines œuvres d'art brut sont réalisées par des personnes sans formation artistique, et ne répondent pas aux critères traditionnels de la beauté. → L'art contemporain : certaines œuvres d'art contemporain sont délibérément provocantes ou dérangeantes, et ne visent pas à plaire au grand public.
Conclusion
→ La réponse à la question posée est complexe. → La thèse selon laquelle l'art est la production du beau est fondée sur une définition étroite du beau, qui ne prend pas en compte la diversité des formes d'art. → La thèse selon laquelle l'art n'est pas nécessairement la production du beau est fondée sur une définition plus large du beau, qui permet de comprendre les œuvres d'art qui ne sont pas belles.
Plan alternatif
→ Un plan alternatif pourrait être le suivant : → Dans un premier moment, nous verrons que la thèse selon laquelle l'art est la production du beau est fondée sur une conception essentialiste de l'art. → Puis, nous verrons que la thèse selon laquelle l'art n'est pas nécessairement la production du beau est fondée sur une conception anti-essentialiste de l'art. → Enfin, nous nous demanderons si l'art est la production du beau ou s'il existe d'autres définitions possibles de l'art.
Ce plan alternatif permet de mettre en évidence les différences de conception de l'art entre les deux thèses.