L'État a-t-il le droit de me tuer ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
L'État a-t-il le droit de me tuer ? Si on suppose qu'effectivement l'État a le droit de me tuer, cela implique que l'État possède un pouvoir absolu sur la vie de ses citoyens. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'État a le droit de me tuer, cela signifie que la vie de chaque individu est inviolable et que l'État ne peut pas exercer une telle autorité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque chaque individu a droit à la vie et l'État ne devrait pas avoir le pouvoir de mettre fin à celle-ci. Donc, par définition, il semblerait que l'État n'ait pas le droit de me tuer, ce qui représente la réponse évidente selon la doxa.
Cependant, si l'on soutient que l'État a le droit de me tuer, on peut argumenter que dans certaines situations exceptionnelles, comme la légitime défense de l'État ou la peine de mort, l'État peut être autorisé à prendre une vie humaine. Paradoxalement, l'expérience montre souvent que des situations complexes peuvent se présenter, où le droit de l'État à tuer peut sembler justifié, mais soulève des questions morales et éthiques.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État a le droit de me tuer en vertu de certaines circonstances exceptionnelles, ou bien est-ce que le droit à la vie de chaque individu doit être inviolable, sans aucune exception ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur du droit de l'État de me tuer dans des