L'État doit-il disparaître ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "l'État doit-il disparaître ?" soumet une idée contradictoire. Si on suppose qu'effectivement, l'État doit disparaître, cela implique que les citoyens seraient libérés de toute forme de contrôle et de régulation émanant d'une entité centrale. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'État doive disparaître, cela signifierait que sa présence et son intervention sont indispensables pour garantir la stabilité, l'ordre et le bien-être de la société.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'État doive disparaître, puisque cela pourrait favoriser une plus grande autonomie individuelle et une décentralisation du pouvoir. Par définition, cela soulève l'idée que la suppression de l'État serait une réponse évidente et conforme à la pensée dominante.
Cependant, si l'on examine de plus près la réalité, il apparaît que l'expérience démontre souvent le contraire. Paradoxalement, on peut constater que la présence de l'État est souvent nécessaire pour garantir la sécurité, la justice et l'égalité des citoyens.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander si l'État doit réellement disparaître pour favoriser l'autonomie individuelle et une société équilibrée, ou s'il est, au contraire, essentiel pour garantir la cohésion sociale et le bien-être collectif.
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de la disparition de l'État, mettant en évidence les avantages potentiels de cette perspective. Ensuite, nous analyserons les raisons pour lesquelles la présence de l'État est souvent considérée comme indispensable pour assurer la stabilité et le bon fonctionnement de la société. Enfin, nous nous interrogerons sur les conséquences d'une disparition totale ou partielle de l'État, en prenant en compte les exemples historiques et les expériences passées.