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L'État doit-il nous rendre meilleurs ?

I) Présentation du paradoxe et des définitions : Le sujet de notre dissertation est le suivant : "L'État doit-il nous rendre meilleurs ?". Si on suppose qu'effectivement l'État a pour mission de nous rendre meilleurs, alors cela implique que l'État doit agir pour améliorer notre éducation, notre santé, notre sécurité, notre bien-être en général. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'État doit nous rendre meilleurs, alors cela a pour conséquences que l'État ne doit pas se mêler de nos affaires personnelles et que chacun doit être libre de ses choix de vie.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'État doit nous rendre meilleurs, puisque cela fait partie de ses missions premières. Donc, par définition, il semblerait que l'État doit agir pour améliorer notre éducation, notre santé, notre sécurité, notre bien-être en général, afin de nous rendre meilleurs en tant que citoyens. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si à première vue on peut soutenir que l'État doit nous rendre meilleurs, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cela n'est pas si simple. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus l'État intervient dans notre vie, moins nous devenons autonomes et responsables de nos choix. Par exemple, certains pourraient arguer que les politiques de santé publique, en imposant des réglementations strictes sur les habitudes alimentaires, peuvent avoir pour conséquence de nous infantiliser et de nous rendre dépendants de l'État pour notre bien-être.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État doit réellement nous rendre meilleurs, ou bien est-ce que cela revient à limiter notre liberté et notre autonomie ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'État a effectivement un rôle à jouer dans l'amélioration de notre éducation, notre santé, notre sécurité, notre bien-être en général. Puis nous verrons que l'État doit cependant être vigilant à ne pas limiter notre liberté et notre autonomie, et qu'il doit plutôt agir comme un facilitateur pour nous permettre de devenir meilleurs par nous-mêmes. Enfin, nous nous demanderons si l'État doit réellement nous rendre meilleurs, ou bien si cela doit plutôt être vu comme une responsabilité individuelle.