L'État doit-il reconnaître des limites à sa puissance ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "L'État doit-il reconnaître des limites à sa puissance ?". Si on suppose qu'effectivement l'État n'a pas de limites à sa puissance, alors cela implique que celui-ci peut agir sans contraintes et ainsi violer les droits des citoyens. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'État n'a pas de limites à sa puissance, cela a pour conséquences que les citoyens ne sont pas protégés et que l'État ne peut pas remplir ses missions.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'État doit avoir des limites à sa puissance, puisque cela permet de protéger les droits fondamentaux des citoyens. Donc, par définition, il semblerait que l'État doit reconnaître des limites à sa puissance, car cela garantit le respect des droits de l'homme et de la démocratie. Cependant, si à première vue on peut soutenir que l'État ne doit pas reconnaître de limites à sa puissance, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les abus de pouvoir sont fréquents. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'État doit reconnaître des limites à sa puissance pour protéger les citoyens, mais qu'en même temps, il doit avoir une certaine liberté d'action pour remplir ses missions.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État doit reconnaître des limites à sa puissance pour protéger les citoyens et garantir le respect des droits de l'homme et de la démocratie, ou bien doit-il avoir une certaine liberté d'action pour remplir ses missions ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'État doit reconnaître des limites à sa puissance pour protéger les citoyens et garantir le respect des droits de l'homme et de la démocratie. Puis, nous verrons que l'État doit avoir une certaine liberté d'action pour remplir ses missions. Enfin, nous nous demanderons si l'État doit reconnaître des limites à sa puissance de manière absolue ou relative. Par exemple, nous pourrions illustrer notre propos en évoquant les cas où l'État a été accusé d'avoir violé les droits de l'homme, tout en ayant agi pour protéger la sécurité nationale.