L'État est-il l'ami de tous en même temps que l'ennemi de chacun ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet d'étude pose la question suivante : "L'État est-il l'ami de tous en même temps que l'ennemi de chacun ?". Si on suppose qu'effectivement l'État est l'ami de tous, cela implique que l'État agit dans l'intérêt commun et cherche à protéger et soutenir tous les citoyens. Au contraire, si on nie cette affirmation et que l'État est perçu comme l'ennemi de chacun, cela signifie qu'il restreint les libertés individuelles et interfère dans la vie privée des personnes.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'État soit l'ami de tous, puisque sa mission est de garantir la sécurité, la justice et le bien-être collectif. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui, l'État est effectivement l'ami de tous. Cependant, si l'on examine attentivement l'expérience quotidienne, on constate souvent des cas où l'État peut être perçu comme l'ennemi de chaque individu. Paradoxalement, cette perception est souvent le résultat de mesures coercitives, d'abus de pouvoir ou de décisions politiques qui vont à l'encontre des intérêts individuels.
iii) Problématique :
On peut alors se demander : Est-ce que l'État est réellement l'ami de tous ou bien est-ce qu'il n'est qu'un ennemi pour chacun ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les actions de l'État qui témoignent de son rôle d'ami de tous, telles que la protection des droits fondamentaux, la promotion du bien-être social et la garantie de l'égalité des chances. Puis, nous analyserons les situations où l'État peut être perçu comme l'ennemi de chacun, en soulignant les cas de répression, de surveillance excessive et d'ingérence dans les affaires individuelles. Enfin, nous nous demanderons si une conciliation entre ces deux positions est possible et comment l'État peut trouver un équilibre pour être ami de tous tout en respectant les besoins et les droits de chaque individu.