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L'étude de l'histoire nous conduit-elle à désespérer de l'être humain ?

I) Présentation du paradoxe et des définitions : Le sujet posé est le suivant : "L'étude de l'histoire nous conduit-elle à désespérer de l'être humain ?". Si nous supposons effectivement que l'étude de l'histoire nous permet de comprendre les actions passées de l'être humain, cela implique que nous pouvons prédire ses actions futures. Au contraire, si nous nions cette idée, cela signifie que l'être humain est imprévisible et ne peut être compris que dans le présent.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'étude de l'histoire nous conduit à désespérer de l'être humain, car elle nous montre les atrocités commises par l'homme au fil du temps. Donc, par définition, il semblerait que l'être humain est intrinsèquement mauvais et que cela ne changera jamais. Cependant, si nous examinons l'histoire de manière plus approfondie, nous pouvons constater que l'être humain a également accompli des actes de bonté et de compassion. Paradoxalement, l'étude de l'histoire nous montre que l'être humain est capable du meilleur comme du pire.

III) Problématique :
Nous pouvons donc nous demander si l'étude de l'histoire doit nous conduire à désespérer de l'être humain ou si elle doit plutôt nous inspirer à être plus conscients de nos actions présentes et futures.

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les événements historiques qui ont conduit à la désillusion de l'être humain. Ensuite, nous verrons que malgré ces événements, il y a des exemples d'actions positives qui ont été accomplies par l'être humain. Enfin, nous nous demanderons si l'étude de l'histoire doit nous amener à désespérer de l'humanité ou si elle doit plutôt nous inspirer à agir pour un avenir meilleur. Par exemple, nous pourrions citer les atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale, mais également les mouvements de défense des droits de l'homme qui ont émergé après la guerre, tels que la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l'ONU en 1948.