L'étude du passé rend-elle le présent plus étrange ou plus familier ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
L'étude du passé rend-elle le présent plus étrange ou plus familier ? Si on suppose qu'effectivement l'étude du passé rend le présent plus étrange, alors cela implique que les découvertes historiques peuvent remettre en question nos perceptions et croyances actuelles. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'étude du passé rend le présent plus étrange, alors cela signifie que l'étude du passé nous permet de mieux comprendre les origines de notre société et de nous sentir plus connectés à nos ancêtres.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'étude du passé rende le présent plus étrange, puisque les découvertes archéologiques et historiques peuvent révéler des aspects inattendus de notre histoire. Donc, par définition, il semblerait que l'étude du passé nous confronte à des réalités différentes de ce que nous avions imaginé, rendant ainsi le présent plus étrange (réponse évidente au sujet, Doxa).
Si, à première vue, on peut soutenir que l'étude du passé rend le présent plus familier, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'étude approfondie du passé nous confronte à des paradoxes. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus nous en apprenons sur le passé, plus le présent devient étrange, car nos certitudes sont remises en question et de nouvelles perspectives émergent.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'étude du passé rend le présent plus étrange ou plus familier ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir comment l'étude du passé peut révéler des aspects