L'exercice du pouvoir est-il corrupteur ?
Méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
L'exercice du pouvoir est-il corrupteur ? Si on suppose qu'effectivement l'exercice du pouvoir a tendance à corrompre les individus [Définition 1], alors cela implique que les personnes au pouvoir sont susceptibles de se laisser influencer par des intérêts personnels et de compromettre leur intégrité. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'exercice du pouvoir est corrupteur [Définition n 2], alors cela signifie que les individus peuvent maintenir leur intégrité et agir dans l'intérêt général.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'exercice du pouvoir est corrupteur, puisque les tentations et les pressions inhérentes à la position de pouvoir peuvent conduire à des comportements immoraux et à la recherche de bénéfices personnels. Donc, par définition, il semblerait que le pouvoir ait une influence corruptrice [Réponse évidente au sujet, Doxa].
Si à première vue on peut soutenir que l'exercice du pouvoir n'est pas nécessairement corrupteur, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le pouvoir peut corrompre même les individus les plus intègres. Paradoxalement, on a alors l'impression que le pouvoir a un effet corrupteur sur les individus [Contredire la réponse évidente, paradoxa]. Par exemple, de nombreux dirigeants politiques ont été impliqués dans des scandales de corruption, ce qui soulève des doutes quant à l'intégrité de ceux qui exercent le pouvoir.
III) Problématique :
On