Introduction
I/ Présentation du paradoxe et définitions
Question : Agir par devoir, est-ce renoncer au bonheur ?
Définitions
→ Devoir : obligation morale qui s'impose à un individu.
→ Bonheur : état de satisfaction et de plénitude.
Si on suppose qu'effectivement le devoir est une obligation morale qui s'impose à un individu, alors cela implique qu'il s'agit d'une action qui doit être accomplie, même si elle n'est pas conforme à nos désirs ou nos intérêts. Au contraire si on nie qu'effectivement le devoir est une obligation morale qui s'impose à un individu, alors cela signifie qu'il s'agit d'une action qui est librement choisie par l'individu, en fonction de ses désirs ou de ses intérêts.
II/ Enonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que non, puisque le devoir est souvent contraire à nos désirs et à nos intérêts. Par exemple, il peut nous obliger à faire quelque chose qui est pénible, difficile ou risqué. Donc, par définition, il semblerait que le devoir est incompatible avec le bonheur.
Si à première vue on peut soutenir que oui, en affirmant que le devoir est une condition du bonheur, car il nous permet de nous réaliser en tant qu'êtres moraux. En effet, en accomplissant notre devoir, nous nous conformons à notre raison et à nos valeurs, ce qui nous procure un sentiment de satisfaction et de plénitude. Cependant, l'expérience montre bien souvent que le devoir peut parfois nous empêcher d'être heureux. Par exemple, il peut nous obliger à faire des sacrifices, à renoncer à nos désirs ou à nos ambitions. Paradoxalement, on a alors l'impression que le devoir est un obstacle au bonheur.
III/ Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le devoir est incompatible avec le bonheur ou bien est-ce que le devoir est une condition du bonheur ?
IV/ Annonce du plan
Dans un premier moment il s'agira de voir que le devoir peut parfois être incompatible avec le bonheur. Puis nous verrons que le devoir peut aussi être une condition du bonheur. Enfin, nous nous demanderons si le devoir est toujours compatible avec le bonheur.
Conclusion
En conclusion, il semble que la réponse à la question "Agir par devoir, est-ce renoncer au bonheur ?" soit complexe. Le devoir peut parfois être incompatible avec le bonheur, mais il peut aussi être une condition du bonheur. La compatibilité entre le devoir et le bonheur dépend de la nature du devoir et de la manière dont il est accompli.
Développement
I/ Le devoir peut parfois être incompatible avec le bonheur
Le devoir peut parfois être incompatible avec le bonheur, car il peut nous obliger à faire des choses qui ne sont pas conformes à nos désirs ou à nos intérêts. Par exemple, nous pouvons être obligés de travailler dur pour subvenir à nos besoins, même si cela nous prend beaucoup de temps et d'énergie. Nous pouvons aussi être obligés de faire des sacrifices, comme renoncer à nos passions ou à nos rêves.
Dans ces cas, le devoir peut nous causer un certain mal-être, car il nous empêche de vivre la vie que nous souhaitons. Il peut nous rendre malheureux, car il nous oblige à faire des choses que nous n'aimons pas.
II/ Le devoir peut aussi être une condition du bonheur
Le devoir peut aussi être une condition du bonheur, car il nous permet de nous réaliser en tant qu'êtres moraux. En effet, en accomplissant notre devoir, nous nous conformons à notre raison et à nos valeurs, ce qui nous procure un sentiment de satisfaction et de plénitude.
Par exemple, nous pouvons être heureux si nous accomplissons notre devoir d'être juste, d'être bienveillant ou d'être courageux. Ces devoirs nous permettent de vivre en accord avec nous-mêmes et avec les autres, ce qui est une source de bonheur.
III/ Le devoir est-il toujours compatible avec le bonheur ?
La compatibilité entre le devoir et le bonheur dépend de la nature du devoir et de la manière dont il est accompli.
Un devoir qui est conforme à nos valeurs et à nos aspirations est plus susceptible d