Définir, est-ce déterminer l'essence ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Définir, est-ce déterminer l'essence ?" Nous allons d'abord expliquer le paradoxe contenu dans ce sujet.
Si on suppose qu'effectivement, définir signifie déterminer l'essence de quelque chose, cela implique que nous pouvons clairement et infailliblement définir chaque aspect d'un objet ou d'une notion. Nous pensons alors que la définition nous permet de saisir de manière précise les caractéristiques essentielles et immuables d'une entité donnée.
Cependant, si on nie que définir implique nécessairement de déterminer l'essence, cela a pour conséquences que les définitions peuvent être changeantes et relatives à un certain contexte. Cela signifie que les définitions peuvent varier en fonction des interprétations individuelles, des époques, des cultures, etc.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que définir revient effectivement à déterminer l'essence. Selon cette perspective, définir serait une façon d'identifier les caractéristiques immuables et objectives d'un concept. C'est la réponse évidente et largement acceptée, également appelée doxa.
Cependant, il existe une autre approche qui peut contredire cette réponse évidente, c'est-à-dire la paradoxale. Parfois, il semble que l'expérience montre que les définitions peuvent varier ou être floues, même pour des notions que l'on croyait précisément définies. Cela conduit à penser que définir ne revient pas nécessairement à déterminer l'essence, mais plutôt à donner une définition contextuelle, relative et subjective.

III) Problématique :
Face à ces deux conceptions contradictoires, on peut alors se demander : Est-ce que définir signifie réellement déterminer l'essence ? Ou bien définir est-il plutôt une manière de donner une définition relative et subjective ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous allons examiner en détail la conception selon laquelle définir équivaut à déterminer l'essence. Pour cela, nous prendrons des exemples concrets et illustrerons comment cette approche se reflète dans différents domaines.
Ensuite, nous aborderons la perspective paradoxale qui remet en question la définition comme détermination de l'essence. Nous présenterons des cas où les définitions peuvent être subjectives ou contextuelles, en prenant en compte l'influence des interprétations individuelles et des circonstances.
Enfin, nous nous interrogerons sur la pertinence de chercher à définir l'essence, en tenant compte des arguments développés dans les deux parties précédentes. Nous réfléchirons aux limitations et aux avantages de chaque approche et tenterons de proposer une réponse nuancée à la problématique initiale.