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L'histoire est-elle ce que nous ferons ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "L'histoire est-elle ce que nous ferons ?" pose la question de savoir si nous, êtres humains, sommes les seuls maîtres de notre propre histoire. Si on suppose qu'effectivement notre action peut déterminer entièrement le cours des événements historiques, alors cela implique que notre pouvoir est immense et que nous avons un contrôle total sur le passé et le futur. Au contraire, si on nie cette idée, cela signifie que l'histoire ne dépend pas seulement de nous, mais aussi de facteurs extérieurs tels que les événements naturels, les interactions internationales et les décisions prises par d'autres acteurs clés.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nous avons un pouvoir prépondérant sur l'histoire, puisque notre libre arbitre devrait nous permettre de déterminer les événements historiques importants. Par conséquent, selon la doxa, l'histoire est bien ce que nous faisons de notre présent. Cependant, si l'on regarde l'histoire avec un regard plus attentif, il apparaît souvent que des événements très importants sont le résultat de causes qui ne sont pas directement en lien avec l'action humaine. Paradoxalement, l'histoire semble donc être tantôt la somme de nos choix, tantôt un événement qui nous échappe.

III) Problématique :
On pourra alors se demander si l'histoire est uniquement le fruit de nos décisions et de notre libre arbitre, ou si elle est influencée par d'autres facteurs extérieurs.

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de démontrer que les événements historiques décisifs ont souvent été le résultat de facteurs non humains. Ensuite, nous verrons que la liberté de choix de l'individu, bien que réelle, est souvent limitée par des facteurs structurels sociaux, économiques ou géopolitiques. Enfin, nous nous interrogerons sur la signification de l'histoire si elle est en partie le fruit de contingences indépendantes de notre volonté. Par exemple, nous pourrions citer l'histoire de la civilisation maya, qui a disparu en grande partie suite à des facteurs naturels tels que la sécheresse, plutôt qu'en raison des actions de l'homme.