L'histoire n'est-elle que le récit des violences humaines ?
i) présentation du paradoxe et définitions
Le sujet "l'histoire n'est-elle que le récit des violences humaines ?" implique un paradoxe, car si on suppose effectivement que l'histoire ne se résume qu'au récit des violences humaines, cela signifie que l'histoire est uniquement marquée par les conflits, les guerres et les actes de brutalité. Au contraire, si l'on nie cette affirmation et que l'histoire est plus que cela, cela a pour conséquences que d'autres aspects de l'histoire, tels que les progrès sociaux, culturels, scientifiques et économiques, sont également inclus.
ii) énonciation des alternatives et problématisation
A première vue, il semble évident que l'histoire est indissociable des violences humaines, car elles ont souvent été au cœur des événements majeurs et des grandes révolutions. Ainsi, la violence semble constituer une part inévitable de l'histoire humaine. Cependant, en se basant sur les expériences passées, on constate que l'histoire ne se résume pas uniquement à la violence. Il existe des périodes de paix, des avancées sociales et des réalisations artistiques et scientifiques qui marquent également l'histoire. Paradoxalement, on peut donc se demander si la violence est réellement l'essence même de l'histoire ou si elle ne constitue qu'un aspect parmi d'autres.
iii) problématique
Face à ce constat, une question se pose : l'histoire se résume-t-elle réellement aux violences humaines ou est-ce qu'elle englobe également d'autres éléments tels que les progrès et les accomplissements de l'humanité ?
iv) annonce du plan
Dans un premier temps, nous examinerons de plus près les éléments qui semblent soutenir l'idée que l'histoire est intrinsèquement liée aux violences humaines. Nous illustrerons cette thèse par des exemples concrets tirés de différents moments de l'histoire. Ensuite, nous aborderons les aspects de l'histoire qui vont à l'encontre de cette idée et qui mettent en évidence d'autres dimensions de l'histoire, telles que les avancées sociales, culturelles et scientifiques. Enfin, nous nous interrogerons sur la véritable nature de l'histoire en mettant en balance les arguments des deux camps et en proposant une réflexion personnelle sur cette problématique.