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L'historien peut-il faire l'économie d'un philosophie de l'histoire ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : Le sujet posé est le suivant : "L'historien peut-il faire l'économie d'une philosophie de l'histoire ?" Si on suppose qu'effectivement l'historien peut se passer d'une philosophie de l'histoire, cela implique que l'étude des faits historiques se suffit à elle-même et ne nécessite pas de réflexion philosophique. En revanche, si on nie cette supposition et affirme que l'historien a besoin d'une philosophie de l'histoire, cela a pour conséquences que la compréhension des faits historiques nécessite une réflexion sur le sens et la finalité de l'histoire.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : Il semble, à première vue, que l'historien puisse se passer d'une philosophie de l'histoire. En soutenant cette thèse, on peut arguer que l'histoire se limite à la collecte et l'analyse des faits historiques, sans nécessairement se préoccuper des questionnements philosophiques. Cela correspond à la réponse évidente, la doxa. Cependant, malgré cette première impression, l'expérience montre souvent que la compréhension profonde des événements historiques ne peut être atteinte sans une réflexion philosophique. C'est là que se trouve le paradoxe.
iii) Problématique : La problématique qui se pose alors est la suivante : Est-ce que l'historien peut réellement faire l'économie d'une philosophie de l'histoire ou bien est-il nécessaire pour lui de prendre en compte cette dimension philosophique pour une compréhension plus aboutie ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, nous examinerons le fait que l'historien puisse se passer d'une philosophie de l'histoire en mettant en avant les arguments et exemples concrets qui soutiennent cette thèse. Puis, nous aborderons la nécessité pour l'historien d'avoir une philosophie de l'histoire pour une compréhension plus approfondie des événements historiques, en présentant également des illustrations concrètes. Enfin, nous nous questionnerons sur la balance entre ces deux positions et tenterons d'apporter une réponse sur la pertinence d'une philosophie de l'histoire pour le travail de l'historien.