L'homme est-il la fin dernière du monde ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
S'il est admis que l'homme est la fin dernière du monde, cela implique que tout est fait pour son bénéfice et que tous les autres êtres vivants et éléments naturels ont une raison d'être uniquement en fonction de lui. Au contraire, si l'on nie cette affirmation, cela signifie que l'homme n'a pas de place privilégiée dans le monde et qu'il doit coexister avec tous les autres êtres vivants et éléments naturels.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'homme soit bien la fin dernière du monde étant donné qu'il est le seul être doté d'une conscience et qu'il est capable de modifier son environnement pour son propre bénéfice. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui, selon la doxa. Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que l'homme ne peut être considéré comme la fin dernière du monde car son existence est intimement liée à celle de tous les autres êtres vivants et éléments naturels. En effet, l'homme est né dans un environnement qui préexistait à son arrivée et dont il est tributaire pour sa survie. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'homme doit s'adapter à l'environnement au lieu de le dominer.

III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que l'homme est réellement la fin dernière du monde ou bien est-il plutôt un élément parmi d'autres qui contribuent au maintien de l'équilibre environnemental ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'homme a effectivement perturbé l'équilibre environnemental en modifiant son environnement naturel à son profit. Puis, nous verrons que cette perturbation a des conséquences néfastes pour lui-même et pour les autres êtres vivants. Enfin, nous nous demanderons si l'homme peut encore retrouver sa place dans l'écosystème en prenant en compte sa responsabilité vis-à-vis de la nature. Par exemple, on pourra citer l'impact de la pollution sur la santé humaine et sur l'environnement, ainsi que les initiatives de développement durable et de préservation de la biodiversité comme des pistes pour répondre à cette problématique.