Introduction
I. Présentation du paradoxe et définitions
Le travail est généralement défini comme une activité pénible et forcée, qui consiste à produire quelque chose ou à fournir un service. Aimer son travail, c'est donc éprouver du plaisir à l'accomplir, voire à y trouver une forme de satisfaction.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semblerait que aimer son travail, c'est encore travailler. En effet, le travail implique toujours un effort, une dépense d'énergie. Même si cet effort est vécu de manière positive, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une activité qui nous demande quelque chose.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on peut aimer son travail au point de ne plus le ressentir comme un travail. On peut alors avoir l'impression que l'on ne travaille plus du tout, que l'on se divertit simplement.
III. Problématique
On peut donc se demander : est-ce que aimer son travail, c'est encore travailler ?
IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que aimer son travail ne signifie pas nécessairement que l'on ne travaille plus. Puis nous verrons que l'on peut aimer son travail au point de ne plus le ressentir comme un travail. Enfin, nous nous demanderons si aimer son travail modifie la nature même du travail.
Développement
I. Aimer son travail ne signifie pas nécessairement que l'on ne travaille plus
Même si l'on aime son travail, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une activité qui nous demande quelque chose. Il y a toujours un effort à fournir, une difficulté à surmonter.
Par exemple, un artiste peut aimer son travail, mais il doit tout de même s'entraîner, développer ses compétences, et faire face aux critiques. Un sportif peut aimer son sport, mais il doit tout de même s'entraîner dur et se soumettre à des contraintes physiques.
II. On peut aimer son travail au point de ne plus le ressentir comme un travail
Il arrive parfois que l'on aime son travail au point de ne plus le ressentir comme un travail. On se sent alors tellement bien dans cette activité qu'elle ne nous demande plus aucun effort.
Par exemple, un enseignant peut aimer son métier, au point de ne plus le considérer comme un travail. Il trouve tellement de satisfaction à transmettre son savoir qu'il ne ressent plus la fatigue ou la contrainte. Un bénévole peut aimer son engagement, au point de ne plus le considérer comme un travail. Il trouve tellement de sens à aider les autres qu'il ne ressent plus la nécessité d'être rémunéré.
III. Aimer son travail modifie-t-il la nature même du travail ?
Si aimer son travail ne signifie pas nécessairement que l'on ne travaille plus, il est clair que cela modifie la nature même du travail.
En effet, le travail cesse d'être une activité pénible et forcée. Il devient une activité qui nous procure du plaisir et de la satisfaction. Il devient une activité que l'on choisit librement, et non une activité que l'on subit.
Aimer son travail, c'est donc transformer le travail en une activité ludique. C'est trouver du plaisir dans l'effort, de la satisfaction dans la difficulté. C'est faire de son travail une source d'épanouissement personnel.
Conclusion
Aimer son travail, est-ce encore travailler ? La réponse est oui, mais pas tout à fait. Aimer son travail, c'est transformer le travail en une activité ludique. C'est trouver du plaisir dans l'effort, de la satisfaction dans la difficulté. C'est faire de son travail une source d'épanouissement personnel.
Aimer son travail est donc une situation privilégiée, car elle permet de concilier l'utile à l'agréable. C'est la possibilité de trouver du sens dans son travail, et de s'accomplir en tant qu'individu.