La beauté n'est-elle qu'une affaire de conventions ?
Bien sûr, voici une version complète et détaillée de la dissertation en suivant la méthode que vous avez fournie :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La beauté, sujet éminemment subjectif, soulève la question suivante : est-ce que la beauté est uniquement déterminée par des conventions sociales, ou existe-t-elle indépendamment de celles-ci ? Si on suppose qu'effectivement, la beauté dépend des conventions sociales et des normes esthétiques du moment, alors cela implique que ce qui est considéré beau varie d'une culture à l'autre, voire d'une époque à l'autre. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement, la beauté soit uniquement conventionnelle, cela a pour conséquences que certains éléments pourraient être universellement beaux, indépendamment des normes culturelles.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la beauté soit en effet une affaire de conventions, puisque les critères de beauté sont souvent influencés par la société dans laquelle nous vivons. Donc, par définition, il semblerait que la beauté soit largement sujette aux normes culturelles, ce qui constitue la réponse évidente à la question, la doxa.
Cependant, si l'on regarde de plus près, on peut soutenir que la beauté transcende les conventions. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des éléments tels que la symétrie, la proportion et l'harmonie sont perçus comme beaux dans de nombreuses cultures, ce qui contredit la réponse évidente et crée une sorte de paradoxe. Paradoxalement, on a alors l'impression que la beauté a également des éléments universels.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la beauté est entièrement déterminée par les conventions culturelles, ou y a-t-il des éléments de beauté qui transcendent ces conventions ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, nous examinerons de près les éléments qui soutiennent l'idée que la beauté est une affaire de conventions, en analysant les normes esthétiques et culturelles. Puis, nous explorerons les arguments en faveur de l'idée que la beauté comporte des éléments universels, en examinant des exemples de critères esthétiques communs à travers différentes cultures. Enfin, nous nous pencherons sur la question de savoir s'il est possible de concilier ces deux perspectives en reconnaissant à la fois l'influence des conventions et l'existence d'éléments de beauté universels.