La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ? Si on suppose qu'effectivement la certitude est le signe d'une pensée morte, alors cela implique que cette certitude est figée et ne laisse pas de place à la remise en question ni à l'évolution de la pensée. Au contraire, si on nie que la certitude est le signe d'une pensée morte, alors cela signifie que la pensée est vivante, ouverte à la discussion et à la remise en question.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la certitude soit le signe d'une pensée morte, puisque cela implique une absence totale de questionnement et de réflexion. Donc, par définition, il semblerait que la certitude soit en opposition avec une pensée évolutive et vivante, ce qui pourrait être considéré comme une réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si l'on considère que la certitude peut être le résultat d'une réflexion approfondie et d'une connaissance approfondie d'un sujet, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cette certitude peut être remise en question et évoluer. Paradoxalement, on a alors l'impression que la certitude peut être le signe d'une pensée vivante et en constante évolution.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la certitude est véritablement le signe d'une pensée morte, ou bien peut-elle être le signe d'une pensée vivante et évolutive ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la certitude peut effectivement être le signe d'une pensée morte, en s'appuyant sur des exemples concrets. Puis, nous verrons que cette certitude peut également être le signe d'une pensée vivante, en montrant comment elle peut évoluer et se remettre en question. Enfin, nous nous demanderons si la certitude peut réellement être considérée comme un signe de la mort de la pensée, ou si elle peut être utilisée de manière constructive pour faire évoluer la réflexion.