La civilisation peut-elle répondre à l'agressivité ?

Bien sûr, voici un exemple de dissertation structurée selon les étapes que vous avez fournies :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question qui se pose est la suivante : La civilisation peut-elle répondre à l'agressivité ? Si l'on suppose qu'effectivement, la civilisation est capable de répondre à l'agressivité en favorisant la résolution pacifique des conflits (Définition 1), alors cela implique que la civilisation a un rôle essentiel dans la réduction de l'agressivité humaine. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement, la civilisation puisse répondre à l'agressivité et que celle-ci est un trait inhérent à la nature humaine (Définition 2), alors cela a pour conséquences que les efforts civilisationnels peuvent être limités.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la civilisation puisse répondre à l'agressivité, car elle promeut la justice, la diplomatie et l'éducation (Thèse 1). Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente soit que oui, la civilisation peut contrer l'agressivité. Cependant, à première vue, on peut soutenir que l'histoire montre que les conflits et l'agressivité persistent malgré la civilisation (Thèse 2). Il semble donc paradoxal que malgré les avancées de la civilisation, l'agressivité persiste.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la civilisation peut véritablement répondre à l'agressivité, ou bien l'agressivité est-elle une composante inévitable de la nature humaine, résistante aux efforts civilisationnels ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de la capacité de la civilisation à contrer l'agressivité en mettant en lumière ses efforts pour promouvoir la paix et la résolution des conflits. Ensuite, nous analyserons les éléments historiques et sociologiques qui suggèrent que l'agressivité persiste malgré la civilisation. Enfin, nous nous poserons la question de savoir si la civilisation peut, dans une certaine mesure, répondre à l'agressivité humaine, tout en reconnaissant ses limites. Pour illustrer ces points, nous citerons des exemples tirés de l'histoire contemporaine et des relations internationales.