La communication est-elle nécessaire à la démocratie ?

i) présentation du paradoxe et définitions : "La communication est-elle nécessaire à la démocratie ?" Si on suppose qu'effectivement la communication est nécessaire à la démocratie, alors cela implique que le partage d'informations et d'idées entre les citoyens est essentiel pour garantir la prise de décisions éclairées et la participation active de tous. Au contraire, si on nie qu'effectivement la communication est nécessaire à la démocratie, cela a pour conséquences que les individus peuvent prendre des décisions sans être informés correctement, entraînant ainsi une démocratie fragile et potentiellement manipulée par des intérêts particuliers.
ii) énonciation des alternatives et problématisation : Il semble à première vue que oui, la communication est nécessaire à la démocratie, puisque cette dernière repose sur l'expression libre des opinions et sur la possibilité pour les citoyens de débattre et de discuter pour construire collectivement les décisions politiques. Donc, par définition, il semblerait que la communication joue un rôle fondamental dans le fonctionnement démocratique. Cependant, si l'on examine de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la communication peut être manipulée ou biaisée, remettant ainsi en question son rôle authentique dans la démocratie. Paradoxalement, on a alors l'impression que trop de communication peut également générer du bruit et de la désinformation, nuisant ainsi au bon fonctionnement démocratique.
iii) problématique : On pourra alors se demander : est-ce que la communication est réellement nécessaire à la démocratie ou bien est-ce que d'autres éléments tels que l'éducation politique ou la participation citoyenne peuvent combler cette fonction ?
iv) annonce du plan : Dans un premier temps, il s'agira de voir en quoi la communication favorise l'expression des opinions et la construction collective des décisions démocratiques. Puis, nous verrons que la communication peut aussi être manipulée et nuisible à la démocratie. Enfin, nous nous demanderons si la communication peut être remplacée par d'autres facteurs pour garantir un fonctionnement démocratique solide et équilibré.