Devons-nous chercher à être heureux ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : Le sujet porte sur la question de savoir si nous devons chercher à être heureux. Si nous supposons qu'effectivement le bonheur consiste à atteindre certains objectifs matériels ou sociaux, alors cela impliquerait que notre quête du bonheur soit centrée sur la réussite professionnelle, la possession de biens matériels ou la popularité. En revanche, si nous nions que le bonheur se résume à ces éléments, alors cela aurait pour conséquences que le bonheur réside plutôt dans des concepts abstraits tels que la liberté, l'épanouissement personnel ou les relations interpersonnelles.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : A première vue, il semble que pour être heureux, il soit nécessaire d'atteindre certains objectifs matériels ou sociaux, car la pression sociale et les attentes des autres nous poussent souvent à considérer la réussite professionnelle, la possession de biens ou la popularité comme des indicateurs de notre bonheur. Cependant, cette vision traditionnelle du bonheur peut être remise en question, car elle ne tient pas compte du fait que l'accomplissement de ces objectifs peut souvent ne pas garantir notre satisfaction et notre bien-être. Parfois, il apparaît même que la poursuite effrénée de la réalisation de ces objectifs peut engendrer stress et désillusion.
iii) Problématique : Nous nous demanderons donc dans quelle mesure la recherche du bonheur doit s'orienter vers la réussite matérielle et sociale, ou si elle devrait plutôt se concentrer sur des aspects plus intérieurs et relationnels.
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que le bonheur réside dans la réussite matérielle et sociale. Ensuite, nous aborderons la perspective selon laquelle le bonheur découle davantage de l'épanouissement personnel et des relations interpersonnelles. Enfin, nous nous interrogerons sur la façon dont ces différentes approches du bonheur peuvent coexister et s'harmoniser.