Sujet: Autrui est-il ce qui reste quand on a dépouillé l'autre de tout ce qui fait sa singularité ?
Introduction
I. Présentation du paradoxe et définitions
Autrui désigne tout autre être humain que moi. Il est donc par définition différent de moi, et en cela, il est singulier. Mais si on le dépouille de tout ce qui fait sa singularité, alors il ne reste plus qu'un être humain comme les autres, et donc un objet.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semblerait que la réponse à la question posée soit négative. En effet, si on dépouille autrui de sa singularité, alors il ne reste plus rien de lui, et donc il n'y a plus d'autrui.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on peut avoir des relations avec autrui même si on ne le connaît pas bien. On peut par exemple avoir des relations de travail ou de voisinage avec des personnes que l'on ne connaît que très peu. Dans ce cas, on ne connaît pas leur singularité, mais on a tout de même des relations avec elles.
III. Problématique
On peut donc se demander si autrui est ce qui reste quand on a dépouillé l'autre de tout ce qui fait sa singularité.
IV. Plan
Dans un premier moment, nous verrons que la singularité d'autrui est essentielle à la relation avec lui. Puis nous verrons que, malgré tout, il est possible d'avoir des relations avec autrui même si on ne connaît pas sa singularité. Enfin, nous nous demanderons si, malgré tout, autrui est ce qui reste quand on a dépouillé l'autre de tout ce qui fait sa singularité.
I. La singularité d'autrui est essentielle à la relation avec lui
La singularité d'autrui est ce qui le rend unique et différent de moi. C'est ce qui me permet de le reconnaître comme un autre moi, et non comme un objet.
Sans la singularité d'autrui, la relation avec lui serait impossible. En effet, comment pourrais-je m'adresser à lui si je ne le connais pas ? Comment pourrais-je le comprendre si je ne sais rien de lui ?
La singularité d'autrui est donc essentielle à la relation avec lui. Elle est ce qui rend la relation possible et la rend vivante.
II. Il est possible d'avoir des relations avec autrui même si on ne connaît pas sa singularité
L'expérience montre bien souvent que l'on peut avoir des relations avec autrui même si on ne le connaît pas bien. On peut par exemple avoir des relations de travail ou de voisinage avec des personnes que l'on ne connaît que très peu.
Dans ce cas, on ne connaît pas la singularité d'autrui, mais on a tout de même des relations avec lui. Nous pouvons par exemple lui parler, lui demander de l'aide, ou simplement lui sourire.
Ces relations sont possibles car elles ne reposent pas sur une connaissance approfondie d'autrui. Elles reposent sur des interactions simples et des gestes de politesse.
III. Autrui est-il ce qui reste quand on a dépouillé l'autre de tout ce qui fait sa singularité ?
La réponse à cette question n'est pas simple. D'une part, la singularité d'autrui est essentielle à la relation avec lui. Sans la singularité d'autrui, la relation serait impossible.
D'autre part, il est possible d'avoir des relations avec autrui même si on ne connaît pas sa singularité. Ces relations sont possibles car elles ne reposent pas sur une connaissance approfondie d'autrui.
On peut donc dire que la singularité d'autrui est essentielle à la relation avec lui, mais qu'elle n'est pas indispensable.
Conclusion
Autrui est-il ce qui reste quand on a dépouillé l'autre de tout ce qui fait sa singularité ? La réponse à cette question n'est pas simple. La singularité d'autrui est essentielle à la relation avec lui, mais elle n'est pas indispensable.
On peut donc dire que la singularité d'autrui est ce qui fait la richesse de la relation avec lui, mais qu'elle n'est pas la condition sine