La conscience de devoir mourir peut-elle susciter chez l'être humain d'autres sentiments que la peur ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La conscience de devoir mourir peut être source de peur chez l'être humain. Cependant, si l'on suppose qu'effectivement la conscience de la mort peut susciter d'autres sentiments que la peur, cela implique que notre perception de la mort est plus complexe. Au contraire, si on nie que la conscience de mourir puisse susciter d'autres sentiments que la peur, cela signifie que la peur de la mort est un sentiment universel et indissociable de notre condition humaine.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que la conscience de devoir mourir suscite uniquement de la peur, car la mort représente l'inconnu, la fin de notre existence et de nos expériences. Donc, par définition, il semblerait que la peur soit la réponse évidente au sujet, c'est la doxa.
Cependant, si l'on regarde de plus près, il apparaît que l'expérience montre souvent que la conscience de la mort peut susciter d'autres sentiments chez l'être humain. Paradoxalement, on a alors l'impression que la perspective de la mort peut également engendrer des réflexions philosophiques sur le sens de la vie, une volonté de laisser une trace ou encore un sentiment d'acceptation et de sérénité face à notre finitude.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la conscience de devoir mourir suscite uniquement la peur ou bien peut-elle engendrer d'autres sentiments chez l'être humain ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira d'explorer les raisons pour lesquelles la conscience de la mort génère une peur chez l'être humain et d'étudier les différentes perspectives philosophiques à ce sujet. Puis, nous examinerons les situations où la conscience de la mort suscite des sentiments autres que la peur, tels que l'acceptation et la sérénité. Enfin, nous nous pencherons sur l'impact de la conscience de la mort dans la recherche du sens de la vie et son influence sur nos choix et nos actions.