La conscience est-elle une chose ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation interroge la nature de la conscience. Si on suppose qu'effectivement la conscience est une chose [Définition 1 : c'est-à-dire une entité matérielle physique ou immatérielle non-physique avec une existence indépendante], alors cela implique que la conscience peut être définie, étudiée, et potentiellement localisée dans notre cerveau ou ailleurs. Au contraire, si on nie qu'effectivement la conscience est une chose [Définition 2 : c'est-à-dire une fonction émergente du cerveau résultant d'une combinaison complexe de processus neuronaux], alors cela a pour conséquences que la conscience est quelque chose de difficilement définissable, voire mystérieuse.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la réponse évidente à la question de savoir si la conscience est une chose est oui, puisque la conscience peut être étudiée scientifiquement, observée à travers des observations cliniques, et décrite en termes de neurones et de processus physiologiques dans le cerveau. Donc, par définition, il semblerait que la conscience soit une chose [Doxa].
Pourtant, on peut soutenir que la conscience n'est pas une chose [Para-doxa], car elle est en constante évolution, est sujette à des erreurs de perception et à des phénomènes tels que les hallucinations. De plus, certaines théories philosophiques et métaphysiques questionnent la nature de la conscience, comme le dualisme qui postule l'existence d'une âme immatérielle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la conscience est vraiment une chose, ou bien est-elle quelque chose de plus complexe et difficile à cerner ?
IV) Annonce du plan :
Nous commencerons par examiner les arguments en faveur de la conscience en tant que chose élaborée notamment à partir des neurosciences. Ensuite, nous examinerons les théories qui remettent cela en question et suggèrent que la conscience est plus complexe qu'une simple entité matérielle. Enfin, nous explorerons les limites de notre compréhension actuelle de la conscience et considérerons des pistes pour résoudre ce paradoxe philosophique.