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La conscience ne nous berce-t-elle pas dans l'illusion que nous serions des sujets souverains ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La conscience, cette faculté qui nous permet de prendre conscience de nous-mêmes et du monde qui nous entoure, ne nous berce-t-elle pas dans l'illusion que nous serions des sujets souverains ? Si on suppose qu'effectivement la conscience nous donne cette impression de souveraineté, alors cela implique que nous avons le contrôle total de nos pensées, de nos émotions et de nos actions. Au contraire, si on nie cette idée de souveraineté, cela signifie que nos pensées, émotions et actions sont influencées par des facteurs externes tels que l'environnement, l'éducation, la culture, etc.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la conscience nous donne effectivement cette impression de souveraineté, puisque nous avons la capacité de prendre des décisions et d'agir en conséquence. Donc, par définition, il semblerait que nous sommes des sujets souverains, conformément à la Doxa. Cependant, si l'on examine de plus près notre expérience, il apparaît souvent que nos pensées, émotions et actions sont influencées par des facteurs externes qui nous échappent. Cela contredit donc cette réponse évidente, créant ainsi un paradoxe.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que nous sommes des sujets souverains ou bien est-ce que nos pensées, émotions et actions sont influencées par des facteurs externes ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la conscience nous donne effectivement cette impression de souveraineté, mais que cette impression est souvent trompeuse. Puis, nous verrons que nos pensées, émotions et actions sont influencées par des facteurs externes, ce qui contredit cette idée de souveraineté. Enfin, nous nous demanderons si cette illusion de souveraineté est nécessaire pour notre bien-être psychologique et social. Par exemple, nous pourrions prendre l'exemple de la méditation, qui vise à atteindre un état de conscience purement observateur, sans jugement ni influence extérieure, pour atteindre un état de bien-être.