• Attention
Seule votre réflexion a de la valeur
Nos brouillons ne valent rien !



La croyance peut-elle tenir lieu de savoir ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est : « La croyance peut-elle tenir lieu de savoir ? ? Si on suppose qu'effectivement la croyance peut remplacer la connaissance, alors cela implique que les individus peuvent se fier à leur intuition, à leur ressenti, sans chercher à vérifier si ces croyances correspondent à la réalité. Au contraire, si on nie que la croyance peut remplacer la connaissance, alors cela signifie que pour prétendre savoir quelque chose, il est nécessaire de s'appuyer sur des preuves tangibles et vérifiables.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la croyance ne peut pas tenir lieu de savoir, puisque le savoir repose sur des preuves tangibles et vérifiables. Donc, par définition, il semblerait que la croyance ne puisse pas être considérée comme du savoir (réponse évidente au sujet, Doxa). Cependant, on peut soutenir que dans certaines situations, la croyance peut être considérée comme du savoir, notamment lorsque les preuves tangibles font défaut, mais que la croyance est basée sur une expérience personnelle ou collective (par exemple, la croyance en l'existence de Dieu ou en l'efficacité de certaines pratiques médicales traditionnelles). Paradoxalement, on a alors l'impression que la croyance peut parfois remplacer la connaissance (para-doxa).

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la croyance peut réellement tenir lieu de savoir, ou bien est-ce que le savoir repose nécessairement sur des preuves tangibles et vérifiables ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la croyance ne peut pas être considérée comme du savoir, car le savoir repose sur des preuves tangibles et vérifiables. Puis, nous verrons que dans certains cas, la croyance peut être considérée comme du savoir, notamment lorsque les preuves tangibles font défaut. Enfin, nous nous demanderons si la croyance peut réellement remplacer la connaissance, ou si elle doit être considérée comme une forme de savoir différente et complémentaire.