La culture est-elle une dénaturation ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "La culture est-elle une dénaturation ?". Si on suppose qu'effectivement la culture est une dénaturation, alors cela implique que la culture altère la nature originelle des choses. Au contraire, si on nie que la culture est une dénaturation, alors cela signifie que la culture est une amélioration ou une évolution de la nature.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la culture est une dénaturation, puisque la culture transforme les objets naturels en objets artificiels. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, la culture est une dénaturation" selon la doxa. Cependant, si on soutient que la culture n'est pas une dénaturation, alors il semble que l'expérience montre bien souvent que la culture peut être bénéfique pour la nature. Paradoxalement, on a alors l'impression que la culture peut être considérée comme une amélioration de la nature.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la culture est une dénaturation qui altère la nature originelle des choses ou bien est-ce que la culture est une amélioration ou une évolution de la nature ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la culture peut être considérée comme une dénaturation dans la mesure où elle transforme les objets naturels en objets artificiels. Puis, nous verrons que la culture peut également être considérée comme une amélioration de la nature, notamment en permettant le développement de la civilisation et de la société. Enfin, nous nous demanderons si la culture peut être considérée comme une véritable dénaturation ou si elle est plutôt une transformation nécessaire pour l'évolution de la nature. Pour illustrer ces différentes idées, nous prendrons l'exemple de la transformation des paysages naturels en villes et en espaces urbains, ainsi que l'impact de la culture sur l'environnement et la biodiversité.
