La culture n'est-elle qu'une seconde nature ?
i) Présentation du paradoxe et definitions :
La culture, c'est l'ensemble des connaissances, des valeurs, des normes et des pratiques acquises par un individu au sein de la société. Cependant, si on suppose qu'effectivement la culture n'est qu'une seconde nature, cela implique que les comportements humains sont principalement déterminés par l'environnement social dans lequel ils évoluent, sans considération pour une nature innée. Au contraire, si on nie qu'effectivement la culture n'est qu'une seconde nature, cela signifie que les comportements humains sont influencés par des caractéristiques biologiques innées et que la culture joue un rôle moins prépondérant.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que oui, la culture soit une seconde nature, puisque nos actions et nos valeurs sont largement façonnées par notre éducation et notre environnement culturel. Par définition, la culture est ce qui détermine notre identité et notre manière d'être au monde, renforçant ainsi l'idée que la culture est notre seconde nature. Cependant, si l'on considère de manière critique, on remarque que l'expérience montre souvent des comportements ou des pratiques qui vont à l'encontre de la réponse évidente. Paradoxalement, on a alors l'impression que la culture peut être influencée par des instincts innés ou des aspects biologiques, remettant en question le concept de "seconde nature".
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : Est-ce que la culture est réellement une seconde nature entièrement façonnée par l'environnement social ou bien est-ce qu'elle est influencée par des facteurs innés et biologiques ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que la culture est une seconde nature, en nous appuyant sur des exemples concrets. Ensuite, nous aborderons les arguments qui remettent en question cette vision en mettant en évidence l'influence de l'inné sur la culture. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre les deux positions est possible, en tenant compte des interactions complexes entre la culture et la nature humaine.