La culture nous protège-t-elle contre la violence ?

I) Presentation du paradoxe et definitions : La culture est censée nous apporter des valeurs et des normes pour vivre en société, favorisant ainsi le vivre-ensemble et la paix sociale. Cependant, la violence est de plus en plus présente dans notre quotidien. Si on suppose qu'effectivement la culture nous protège contre la violence en nous enseignant le respect d'autrui et la tolérance, alors cela implique que les individus qui ne suivent pas ces principes ne sont pas culturellement éduqués et sont donc plus violents. Au contraire si on nie qu'effectivement la culture nous protège contre la violence, cela a pour conséquences que la violence ne serait pas liée à un manque de culture mais à d'autres facteurs tels que l'environnement ou la personnalité.
II) Enonciation des alternatives et problematisation Il semble à première vue que la culture nous protège contre la violence puisque la plupart des crimes sont commis par des individus qui ont un faible niveau d'éducation et de culture. Donc, par définition, il semblerait que les individus culturellement éduqués soient moins violents. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des individus ayant suivi des études supérieures ou appartenant à des milieux sociaux aisés peuvent également commettre des actes violents. Paradoxalement, on a alors l'impression que la culture ne joue pas un rôle déterminant dans la lutte contre la violence.
III) Problematique On pourra alors se demander : est-ce que la culture nous protège réellement contre la violence ou est-ce que d'autres facteurs tels que l'environnement ou la personnalité sont plus décisifs dans le comportement violent des individus ?
IV) Annonce du plan Dans un premier moment il s'agira de voir que la culture peut effectivement jouer un rôle dans la prévention de la violence en apportant des valeurs positives. Puis nous verrons que la culture ne peut être considérée comme un rempart absolu contre la violence car d'autres facteurs peuvent entrer en jeu. Enfin, nous nous demanderons si la culture seule peut protéger contre la violence ou si une approche pluridisciplinaire est nécessaire. Par exemple, on pourrait évoquer l'importance de l'éducation, de la lutte contre la pauvreté et des politiques de prévention de la violence.