La curiosité est-elle à l'origine du savoir ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La curiosité est le désir de connaître ou de découvrir quelque chose de nouveau. Si on suppose qu'effectivement la curiosité est à l'origine du savoir, alors cela implique que toute connaissance est le fruit de la curiosité. Au contraire, si on nie qu'effectivement la curiosité est à l'origine du savoir, alors cela a pour conséquences que la curiosité ne serait qu'un simple désir sans réel impact sur la connaissance.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la curiosité est à l'origine du savoir, puisque c'est elle qui pousse les individus à chercher à comprendre le monde qui les entoure. Donc, par définition, il semblerait que la curiosité est un élément clé pour acquérir de nouvelles connaissances.
Cependant, si on se penche sur l'histoire de la science, on peut constater que certaines découvertes ont été faites par hasard ou par nécessité plutôt que par curiosité. Paradoxalement, on a alors l'impression que la curiosité n'est pas toujours l'unique moteur de la connaissance.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la curiosité est réellement à l'origine du savoir ou bien est-ce qu'elle n'est qu'un facteur parmi d'autres ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la curiosité est effectivement un élément essentiel pour acquérir des connaissances. Puis, nous verrons que d'autres facteurs tels que la nécessité ou le hasard peuvent également jouer un rôle dans la découverte de nouvelles connaissances. Enfin, nous nous demanderons si la curiosité reste malgré tout indispensable pour développer le savoir. Par exemple, on pourra citer l'exemple de la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming, qui est le fruit d'un concours de circonstances mais qui n'aurait pas été possible sans la curiosité de Fleming pour les bactéries.