La défense de l'intérêt général est-il la fin dernière de la politique ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La défense de l'intérêt général est-elle la fin dernière de la politique ? Si on suppose qu'effectivement la défense de l'intérêt général est la fin dernière de la politique, alors cela implique que toutes les décisions politiques doivent être prises en considérant l'intérêt de la collectivité dans son ensemble. Au contraire, si on nie que la défense de l'intérêt général est la fin dernière de la politique, alors cela a pour conséquences que les décisions politiques peuvent être motivées par d'autres intérêts, tels que les intérêts particuliers des individus ou des groupes.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la défense de l'intérêt général est la fin dernière de la politique, puisque cela garantirait le bien-être de tous les citoyens et assurerait une société équitable. Donc, par définition, il semblerait que la politique ait pour objectif ultime la défense de l'intérêt général, ce qui est généralement accepté par la société.
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les décisions politiques ne sont pas toujours prises en considérant uniquement l'intérêt général. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines décisions politiques sont motivées par des intérêts particuliers, tels que les intérêts des lobbys ou des élites politiques. Cela remet en question l'idée que la défense de l'intérêt général est la fin dernière de la politique.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la défense de l'intérêt général est réellement la fin dernière de la politique, ou bien est-ce que d'autres intérêts entrent en jeu dans les décisions politiques ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la défense de l'intérêt général est souvent mise en avant comme objectif de la politique, en analysant les discours politiques et les textes de loi. Puis, nous verrons que malgré cette affirmation, il existe des exemples concrets où les décisions politiques semblent être