Introduction
I/ Présentation du paradoxe et définitions
Autrui, c'est tout autre être humain que moi. Il est donc par définition différent de moi, tant sur le plan physique, psychologique que culturel. Cette différence peut être source d'étrangeté, voire d'hostilité.
II/ Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semblerait qu'autrui soit toujours étranger à moi. En effet, je ne peux jamais accéder à sa conscience, à ses pensées, à ses sentiments. Je ne peux que le percevoir à travers mon propre prisme, qui est nécessairement biaisé.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on peut parvenir à une certaine compréhension d'autrui. Par la communication, l'échange, l'empathie, nous pouvons parvenir à nous mettre à sa place et à le connaître, du moins en partie.
III/ Problématique
On peut donc se demander si autrui est toujours étranger à moi, ou si, au contraire, il est possible de le connaître, au moins partiellement.
IV/ Annonce du plan
Dans un premier temps, nous verrons que l'altérité d'autrui est une réalité incontournable. Puis nous verrons que, malgré cette altérité, il est possible de connaître autrui. Enfin, nous nous demanderons si cette connaissance est totale ou partielle.
I/ L'altérité d'autrui comme réalité incontournable
L'altérité d'autrui est une réalité incontournable. En effet, autrui est un être différent de moi, tant sur le plan physique, psychologique que culturel.
→ Sur le plan physique, autrui a un corps différent du mien. Il a une autre apparence, d'autres expressions faciales, d'autres gestes.
→ Sur le plan psychologique, autrui a une conscience différente de la mienne. Il a ses propres pensées, ses propres sentiments, ses propres désirs.
→ Sur le plan culturel, autrui a une culture différente de la mienne. Il a ses propres valeurs, ses propres croyances, ses propres normes.
Cette différence est source d'étrangeté. En effet, je ne peux jamais accéder à la conscience d'autrui. Je ne peux que le percevoir à travers mon propre prisme, qui est nécessairement biaisé.
II/ La possibilité de connaître autrui
Malgré cette altérité, il est possible de connaître autrui, au moins partiellement.
→ Par la communication, nous pouvons apprendre à connaître les pensées et les sentiments d'autrui.
→ Par l'échange, nous pouvons partager nos expériences et nos points de vue.
→ Par l'empathie, nous pouvons nous mettre à la place d'autrui et comprendre son point de vue.
La communication, l'échange et l'empathie sont des processus qui permettent de réduire l'altérité d'autrui. Ils nous permettent de nous rapprocher d'autrui et de le comprendre, du moins en partie.
III/ La connaissance d'autrui est-elle totale ou partielle ?
La connaissance d'autrui est-elle totale ou partielle ?
La réponse à cette question est complexe. D'une part, l'altérité d'autrui est une réalité incontournable. Nous ne pouvons jamais accéder à la conscience d'autrui de manière totale.
D'autre part, la communication, l'échange et l'empathie nous permettent de connaître autrui, au moins partiellement. Nous pouvons apprendre à connaître ses pensées, ses sentiments, ses motivations.
En conclusion, la connaissance d'autrui est à la fois totale et partielle. Nous ne pouvons jamais connaître autrui de manière absolue, mais nous pouvons toujours apprendre à le connaître davantage.
Conclusion
Autrui est un être différent de moi, mais il n'est pas pour autant totalement étranger. La communication, l'échange et l'empathie nous permettent de réduire l'altérité d'autrui et de le connaître, du moins en partie.
Cependant, il est important de garder à l'esprit que l'altérité d'autrui est une réalité incontournable. Nous ne pouvons jamais accéder à la conscience d'autrui de manière totale.