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La fin de l'État est-elle la liberté ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La fin de l'État serait-elle synonyme de liberté ? Si on suppose qu'effectivement l'État n'a plus de raison d'être, alors cela implique que les individus seraient libres de faire ce qu'ils veulent sans subir de contraintes étatiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement la fin de l'État est la solution, cela a pour conséquences que les individus seraient toujours soumis aux règles de l'État et ne pourraient donc pas être totalement libres.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la fin de l'État est la liberté, puisque chaque individu serait libre de ses choix et de ses actions. Donc, par définition, il semblerait que la liberté soit atteinte sans l'État. Cependant, si on y réfléchit, on peut soutenir que la fin de l'État ne garantit pas la liberté, car sans l'État, les individus pourraient être soumis à la loi du plus fort et subir des pressions extérieures pour agir d'une certaine manière, ce qui contredit la réponse évidente.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la fin de l'État est la solution pour atteindre la liberté, ou bien est-ce que l'État est nécessaire pour protéger les individus et garantir leur liberté ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la fin de l'État ne garantit pas la liberté, car les individus pourraient être soumis à la loi du plus fort. Puis, nous verrons que l'État est nécessaire pour protéger les individus et garantir leur liberté. Enfin, nous nous demanderons si une forme d'État minimaliste pourrait être la solution pour concilier liberté et protection des individus. Par exemple, en prenant l'exemple de l'État minimaliste de Robert Nozick et en comparant avec l'État-providence.