La finalité est-elle nécessaire pour penser le vivant ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : La finalité est-elle nécessaire pour penser le vivant ? Si on suppose qu'effectivement la finalité est nécessaire pour penser le vivant, alors cela implique que tout organisme vivant possède une raison d'être, un but précis dans l'environnement dans lequel il évolue. Au contraire, si on nie qu'effectivement la finalité est nécessaire pour penser le vivant, alors cela a pour conséquences que les organismes vivants ne sont pas forcément guidés par un objectif déterminé et qu'ils peuvent être perçus comme des machines biologiques.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la finalité est nécessaire pour penser le vivant, puisque chaque être vivant a un rôle à jouer dans l'écosystème et une fonction spécifique à remplir. Donc, par définition, il semblerait que la finalité soit une caractéristique inhérente au vivant, répondant à une logique de perfectionnement et de survie. Cependant, si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les organismes vivants sont soumis à des aléas et des évolutions imprévisibles, qui ne peuvent pas être expliqués par une finalité préétablie. Paradoxalement, on a alors l'impression que les organismes vivants n'ont pas besoin de finalité pour exister et évoluer.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la finalité est réellement nécessaire pour penser le vivant ou bien les organismes vivants peuvent-ils exister et évoluer sans être guidés par une finalité précise ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la finalité est une caractéristique inhérente au vivant, répondant à une logique de perfectionnement et de survie. Puis nous verrons que les organismes vivants sont également soumis à des aléas et des évolutions imprévisibles qui peuvent remettre en cause cette finalité. Enfin, nous nous demanderons si la finalité est réellement indispensable pour penser le vivant ou si d'autres mécanismes peuvent expliquer son existence et son évolution. Par exemple, nous pourrons évoquer l'évolution darwinienne qui propose une explication non-finaliste de l'évolution des espèces.