La force est-elle au fondement de l'État ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est la suivante : "La force est-elle au fondement de l'État ?" Si on suppose qu'effectivement la force est au fondement de l'État, alors cela implique que c'est la capacité de l'État à utiliser la force qui lui permet de maintenir l'ordre et de faire respecter ses lois. Au contraire, si on nie qu'effectivement la force est au fondement de l'État, alors cela a pour conséquences que l'État n'est plus en mesure d'assurer la sécurité de ses citoyens et de défendre ses intérêts.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la force est au fondement de l'État, puisque c'est grâce à elle que l'État peut maintenir l'ordre et faire respecter ses lois. Donc, par définition, il semblerait que l'État ne peut exister sans la force. Cependant, si on examine de plus près cette affirmation, on peut soutenir que la force n'est pas le seul élément qui fonde l'État. En effet, l'État repose également sur des valeurs communes, un système juridique, une organisation politique, etc. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'État peut exister sans la force, mais qu'il ne peut pas se maintenir sans elle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la force est véritablement au fondement de l'État ? Ou bien l'État peut-il exister et se maintenir sans recourir à la force ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la force est effectivement un élément important du fondement de l'État. Puis nous verrons que l'État repose également sur d'autres éléments, tels que des valeurs communes, un système juridique, une organisation politique, etc. Enfin, nous nous demanderons si l'État peut véritablement se maintenir sans recourir à la force, ou si celle-ci reste un élément indispensable à son fonctionnement. Pour illustrer notre propos, nous prendrons l'exemple de différents États, tels que les États-Unis, la France, la Suisse, etc.