La force peut-elle fonder le droit ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
La question qui se pose est : "La force peut-elle fonder le droit ?" Si on suppose qu'effectivement la force peut fonder le droit, alors cela implique que le droit serait fondé sur la contrainte physique et la domination. Au contraire, si on nie que la force peut fonder le droit, cela a pour conséquences que le droit serait fondé sur des principes de justice et d'équité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la force ne peut pas fonder le droit, puisque cela irait à l'encontre des principes de justice et d'équité. Donc, par définition, il semblerait que le droit ne peut pas être fondé sur la force, car cela reviendrait à justifier des actes de violence. Cependant, si on regarde l'histoire, on peut constater que certains régimes politiques ont utilisé la force pour imposer leur vision du droit. Paradoxalement, on a alors l'impression que la force peut parfois fonder le droit.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le droit peut être fondé sur la force ou bien doit-il être fondé sur des principes de justice et d'équité ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la force ne peut pas être considérée comme un fondement légitime du droit. Puis, nous verrons que le droit doit être fondé sur des principes de justice et d'équité, qui garantissent les droits fondamentaux de chaque individu. Enfin, nous nous demanderons si, dans certaines situations exceptionnelles, la force peut être utilisée pour fonder le droit, et dans quelle mesure cela est justifié. Par exemple, on pourrait évoquer le cas de la légitime défense, où l'utilisation de la force peut être considérée comme justifiée pour protéger sa vie ou celle d'autrui.