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La guerre est-elle la continuation de la politique par d'autres moyens ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La guerre, cette activité violente et destructrice, est-elle simplement la continuation de la politique par d'autres moyens ? Si on suppose qu'effectivement, la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, alors cela implique que les conflits armés sont le prolongement des enjeux politiques et diplomatiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, alors cela a pour conséquences que les conflits armés sont des événements indépendants de la politique et qu'ils ont des causes propres.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la guerre soit effectivement la continuation de la politique par d'autres moyens, puisque les conflits armés sont souvent liés à des enjeux politiques et géopolitiques. Donc, par définition, il semblerait que la guerre soit un prolongement des tensions politiques entre les États, c'est la réponse évidente au sujet, la doxa. Si à première vue on peut soutenir que la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les conflits armés ont des causes profondes qui ne sont pas exclusivement politiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la guerre peut être le résultat de facteurs économiques, sociaux ou culturels.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la guerre est simplement la continuation de la politique par d'autres moyens ou bien est-ce qu'elle est le résultat de facteurs multiples et complexes qui dépassent les enjeux politiques ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la guerre est souvent liée à des enjeux politiques et diplomatiques. Puis, nous verrons que les conflits armés ont également des causes profondes qui peuvent être économiques, sociales ou culturelles. Enfin, nous nous demanderons si la guerre peut réellement être considérée comme la continuation de la politique par d'autres moyens. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de la guerre en Syrie, qui est à la fois le résultat de tensions politiques et géopolitiques, mais également de facteurs économiques et sociaux tels que la pauvreté et les inégalités.