La justice n'est-elle qu'un idéal ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La justice n'est-elle qu'un idéal ? Si on suppose qu'effectivement la justice est un idéal à atteindre, alors cela implique que la société doit toujours chercher à être plus juste et que toute injustice doit être corrigée. Au contraire, si on nie qu'effectivement la justice est un idéal, alors cela a pour conséquences que la société peut se contenter de niveaux de justice moindres et que certaines injustices peuvent être tolérées.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la justice ne peut être qu'un idéal à atteindre, puisque la justice est une valeur fondamentale de notre société. Donc, par définition, il semblerait que la justice ne puisse être qu'un idéal. Cependant, si l'on regarde de plus près, on peut soutenir que la justice est relative et que chaque société a sa propre conception de la justice. Paradoxalement, on a alors l'impression que la justice n'est pas un idéal absolu, mais plutôt une notion fluctuante et relative.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la justice n'est qu'un idéal à atteindre ou bien est-ce qu'elle est relative et fluctuante selon les sociétés et les époques ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la justice est un idéal qui guide notre société et que toute injustice doit être corrigée. Puis, nous verrons que la justice est relative et fluctuante selon les sociétés et les époques. Enfin, nous nous demanderons si la justice ne doit pas être considérée comme un idéal relatif, qui doit être adapté aux besoins de chaque société. Par exemple, en France, la justice est basée sur le principe d'égalité devant la loi, mais dans d'autres pays, elle peut être basée sur d'autres principes tels que la charia ou la loi du talion.