La libération de l'être humain, et, finalement, sa liberté passent-elles forcément par la connaissance des déterminismes ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : La libération de l'être humain et sa liberté dépendent-elles de la connaissance des déterminismes ? Si on suppose qu'effectivement la libération de l'être humain et sa liberté passent nécessairement par la connaissance des déterminismes, alors cela implique que la compréhension des causes et des lois qui régissent nos actions permettrait de nous affranchir de nos conditionnements. Au contraire, si on nie que la connaissance des déterminismes soit essentielle à la libération de l'être humain et à sa liberté, cela pourrait avoir pour conséquence que d'autres facteurs, tels que le libre arbitre ou la conscience, soient les clés de cette libération.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : Il semble à première vue que la libération de l'être humain et sa liberté passent par la connaissance des déterminismes, car en comprenant les forces qui régissent nos actions, nous pourrions les influencer et agir de manière plus libre. Donc, par définition, il semblerait que la connaissance des déterminismes soit essentielle à la libération de l'être humain. Cependant, si l'on examine de plus près, il semble que l'expérience montre souvent que même en connaissant les déterminismes, nous sommes encore influencés par des forces qui nous échappent. Paradoxalement, on a alors l'impression que la libération de l'être humain et sa liberté ne dépendent pas uniquement de la connaissance des déterminismes.
iii) Problématique : On pourra alors se demander : est-ce que la libération de l'être humain et sa liberté passent obligatoirement par la connaissance des déterminismes, ou existe-t-il d'autres facteurs qui permettent cette libération et cette liberté ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, il s'agira de voir que la connaissance des déterminismes peut effectivement jouer un rôle dans la libération de l'être humain et sa liberté. Nous examinerons ensuite les limites de cette approche en montrant que d'autres facteurs, tels que le libre arbitre et la conscience, peuvent également contribuer à cette libération. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre la connaissance des déterminismes et d'autres éléments permettrait une plus grande liberté pour l'être humain.