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La libération passe-t-elle par le refus de l'inconscient ?

i) Presentation du paradoxe et definitions : Le sujet "la libération passe-t-elle par le refus de l'inconscient ?" pose un paradoxe intéressant. Si on suppose qu'effectivement, le refus de l'inconscient conduit à la libération, cela implique que la prise de conscience et le contrôle rationnel de nos actions sont essentiels pour atteindre cette libération. Au contraire, si on nie cette supposition et affirme que l'inconscient est nécessaire pour la libération, cela signifie que la libération nécessite d'explorer les parties de notre esprit qui échappent à notre conscience rationnelle.
ii) Enonciation des alternatives et problematisation : A première vue, il semble que le refus de l'inconscient soit la voie à suivre pour atteindre la libération. En effet, la domination de notre conscience rationnelle sur nos pulsions et désirs inconscients semble être la clé pour se libérer de nos conditionnements et de nos comportements prédictibles. Cela correspond à la réponse évidente, la doxa.
Cependant, il est possible de soutenir que l'expérience montre souvent le contraire. Paradoxalement, on constate que plus on tente de refuser et de réprimer notre inconscient, plus il se manifeste de manière incontrôlée dans nos pensées, nos rêves ou nos actes. Cette contradiction nous amène à remettre en question la réponse évidente et à nous interroger sur le rôle de l'inconscient dans notre libération.
iii) Problematique : Nous pouvons alors nous demander : est-ce que le refus de l'inconscient est réellement la voie à suivre pour atteindre la libération, ou est-ce que nous devons plutôt accepter et explorer notre inconscient pour y parvenir ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur du refus de l'inconscient comme condition de la libération. Ensuite, nous verrons que l'acceptation et l'exploration de l'inconscient peuvent également jouer un rôle dans notre libération. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité d'une complémentarité entre ces deux approches.