La liberté est-elle un droit pour l'homme ? Sur quoi se fonde ce droit ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : La question posée est : la liberté est-elle un droit pour l'homme ? Si on suppose qu'effectivement la liberté est un droit, alors cela implique que chaque individu a le droit de faire ses propres choix et d'exercer son libre arbitre. Au contraire, si on nie que la liberté est un droit, cela a pour conséquences que les individus sont soumis à des contraintes et des limitations dans leurs actions et leurs décisions.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : À première vue, il semble que oui, la liberté est un droit fondamental pour l'homme puisqu'elle est souvent associée à des valeurs telles que la dignité, l'autonomie et la justice. Donc, par définition, il semblerait que la liberté soit un droit pour l'homme (doxa). Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que la liberté n'est pas toujours absolue et qu'il existe des restrictions légitimes dans certaines circonstances. Paradoxalement, on a alors l'impression que la liberté peut être un concept ambigu et sujet à des interprétations contradictoires.
iii) Problématique : On pourra alors se demander : est-ce que la liberté est un droit inaliénable pour l'homme ou bien est-ce que des limites peuvent être apportées à ce droit ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, nous examinerons les fondements philosophiques et juridiques qui soutiennent que la liberté est un droit pour l'homme. Ensuite, nous aborderons les arguments et les exemples qui montrent que des restrictions peuvent être légitimement imposées à la liberté individuelle. Enfin, nous nous demanderons comment concilier le respect de la liberté avec les nécessités de la vie en société.