Avoir peur de l'erreur, est-ce avoir peur de la vérité ?

I. Présentation du paradoxe et définitions
Sujet: Avoir peur de l'erreur, est-ce avoir peur de la vérité ?
Définition 1: L'erreur est une opinion ou une affirmation qui est fausse.
Définition 2: La vérité est ce qui est conforme à la réalité.


Implications:
→ Si on suppose qu'avoir peur de l'erreur, c'est avoir peur de la vérité, alors cela implique que la vérité est quelque chose qui peut être redouté. → Au contraire, si on nie qu'avoir peur de l'erreur, c'est avoir peur de la vérité, alors cela signifie que la vérité est quelque chose qui ne peut pas être redouté.




II. Énonciation des alternatives et problématisation
These 1: Avoir peur de l'erreur, c'est avoir peur de la vérité.
Reponse évidente au sujet, doxa: Il semble à première vue que oui, car la vérité est quelque chose qu'on cherche à atteindre. Par conséquent, on a peur de ne pas la trouver, c'est-à-dire de faire une erreur.
These 2: Avoir peur de l'erreur, ce n'est pas avoir peur de la vérité.
Contredire la réponse évidente, para-doxa: Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les gens ont peur de l'erreur, même lorsqu'ils savent que la vérité est de leur côté. Par exemple, un enfant peut avoir peur de dire la vérité à ses parents, même s'il sait qu'ils ne le puniront pas.
Paradoxe: On a alors l'impression que la vérité est à la fois quelque chose que l'on recherche et quelque chose que l'on redoute.






III. Problématique
Question: Est-ce que avoir peur de l'erreur, c'est avoir peur de la vérité ?




IV. Annonce du plan
Dans un premier moment il s'agira de voir que la thèse 1 est plausible, car la vérité est quelque chose qui peut être redoutée.
Puis nous verrons que la thèse 2 est également plausible, car les gens ont peur de l'erreur, même lorsqu'ils savent que la vérité est de leur côté.
Enfin, nous nous demanderons si une troisième voie est possible, qui permettrait de concilier les deux thèses.
Explications
Pour un lycéen, il est important d'expliciter les présupposés de la question.
→ Premièrement, il faut préciser que la question porte sur la peur de l'erreur en tant que telle, et non sur la peur de ses conséquences. Par exemple, un élève peut avoir peur de faire une erreur à un examen, mais cette peur est en réalité une peur de l'échec. → Deuxièmement, il faut préciser que la question porte sur la vérité en tant que telle, et non sur une vérité particulière. Par exemple, un élève peut avoir peur de dire la vérité à ses parents, même si cette vérité est inoffensive.
Ensuite, il est important d'ajouter des détails pour illustrer les deux thèses.
→ Pour la thèse 1, on peut citer des exemples de situations dans lesquelles les gens ont peur de la vérité. Par exemple, un individu peut avoir peur de découvrir une vérité qui le dérange, ou il peut avoir peur de révéler une vérité qui pourrait nuire à quelqu'un d'autre. → Pour la thèse 2, on peut citer des exemples de situations dans lesquelles les gens ont peur de l'erreur, même lorsqu'ils savent que la vérité est de leur côté. Par exemple, un individu peut avoir peur de dire la vérité à ses parents, parce qu'il a peur de leur réaction.
Enfin, il est important de se demander si une troisième voie est possible.
→ Une possibilité serait de considérer que la peur de l'erreur est une peur légitime, mais qu'elle ne doit pas nous empêcher de rechercher la vérité. → Une autre possibilité serait de considérer que la peur de l'erreur est une peur irrationnelle, qui nous empêche de progresser.
Conclusion
Cette méthode permet de rédiger une dissertation claire et argumentée, qui répond de manière satisfaisante à la question posée.
Voici quelques conseils supplémentaires pour rédiger une bonne dissertation :
→ Choisissez un sujet qui vous intéresse et sur lequel vous avez des connaissances. → Rédigez un plan clair