La logique est-elle une science ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La logique, discipline fondamentale de la philosophie, consiste en l'étude des principes du raisonnement valable et de l'argumentation. Si on suppose qu'effectivement la logique est une science, alors cela implique que la logique possède des concepts, des méthodes et des lois propres, tout comme les autres sciences. Au contraire, si on nie qu'effectivement la logique est une science, alors cela a pour conséquences que la logique ne peut pas être considérée comme une discipline scientifique, mais plutôt une méthode de raisonnement.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la logique est une science, puisque elle possède des concepts et des méthodes rigoureuses. Donc, par définition, il semblerait que la logique peut être considérée comme une discipline scientifique, faisant partie intégrante de la méthode scientifique et de la démarche hypothético-déductive. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la logique n'est pas une science. Le paradoxe réside dans le fait que si la logique est une science, elle ne peut pas être appliquée elle-même pour en prouver la validité absolue.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la logique doit être considérée comme une discipline scientifique au même titre que les autres sciences, ou bien est-ce qu'elle doit être vue comme une méthode de raisonnement propre à la philosophie ?
IV) Annonce du Plan :
Dans un premier temps, il s'agira de définir ce que l'on entend par science et par logique pour mieux comprendre leur rapport. Puis, nous analyserons les arguments qui soutiennent que la logique est une science pour mieux comprendre leur validité. Enfin, nous nous demanderons si la logique doit être considérée comme une science ou si elle doit être vue comme une méthode de raisonnement propre à la philosophie en étudiant les limites de cette discipline. Par exemple, nous pourrions prendre l'exemple du paradoxe de l'implication logique pour montrer que la logique en elle-même peut être remise en question et que sa validité absolue reste problématique.