La modération est-elle l'essence de la vertu ?

Bien sûr, voici une dissertation structurée sur le sujet "La modération est-elle l'essence de la vertu ?" en suivant la méthodologie que vous avez fournie :
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I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question fondamentale qui se pose est : "La modération est-elle l'essence de la vertu ?" Si l'on suppose qu'effectivement, la modération signifie le juste milieu entre les excès, alors cela implique que la vertu repose sur la capacité à éviter les extrêmes. En revanche, si l'on nie cette hypothèse et que l'on considère que la vertu peut parfois nécessiter des actions extrêmes, cela a pour conséquence que la modération n'est pas toujours la clé de la vertu.
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II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la modération soit essentielle pour la vertu, car elle implique l'équilibre et la mesure. Donc, par définition, il semblerait que la modération soit la voie de la vertu (Doxa). Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que parfois, des actions radicales sont nécessaires pour défendre des principes moraux forts. Paradoxalement, on a alors l'impression que la vertu peut également impliquer des excès.
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III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la modération est véritablement le fondement de la vertu, ou bien la vertu peut-elle parfois nécessiter des actes extrêmes ?
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IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons en détail le concept de modération en tant qu'essence de la vertu, en mettant en lumière ses avantages et ses limites. Puis, nous analyserons des exemples historiques et contemporains où des actions extrêmes ont été considérées comme vertueuses. Enfin, nous nous demanderons si la vertu est une notion universelle ou si elle dépend du contexte culturel et moral.