La morale a-t-elle à décider de la sexualité ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est : "La morale a-t-elle à décider de la sexualité ?" Si on suppose qu'effectivement la morale a le pouvoir de décider de la sexualité, cela implique que la morale peut dicter les normes, les règles et les limites de ce qui est considéré comme sexuellement acceptable. Au contraire, si on nie que la morale ait ce pouvoir, cela signifie que les choix et les comportements sexuels relèvent de la liberté individuelle sans être soumis à des jugements moraux.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la morale a le devoir de décider de la sexualité, car elle est souvent associée à des valeurs religieuses ou culturelles qui définissent ce qui est considéré comme bien ou mal. Donc, par définition, il semblerait que la morale doive exercer un contrôle sur la sexualité. Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'expérience montre souvent que les individus ont des pratiques sexuelles qui vont à l'encontre des normes morales établies. Paradoxalement, cela laisse penser que la morale n'a pas réellement le pouvoir de décider de la sexualité.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la morale doit effectivement décider de la sexualité ou bien est-ce que celle-ci relève plutôt de la liberté individuelle ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'explorer les arguments en faveur du rôle de la morale dans la décision de la sexualité. Puis, nous analyserons les critiques et les contre-arguments qui remettent en question cette idée. Enfin, nous nous demanderons si la sexualité pourrait être régulée par d'autres principes, tels que le consentement mutuel ou l'égalité des genres.