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La morale peut-elle être absente de la politique ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est la suivante : "La morale peut-elle être absente de la politique ?". Si on suppose qu'effectivement la politique peut être exempte de morale, alors cela implique que les décisions politiques peuvent être prises en se basant uniquement sur des considérations d'intérêt ou de pouvoir, sans prendre en compte les valeurs morales telles que l'éthique ou la justice. Au contraire, si on nie qu'effectivement la politique peut être exempte de morale, alors cela a pour conséquences que les décisions politiques doivent être guidées par des principes moraux tels que l'équité ou la bienveillance.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la morale ne peut pas être absente de la politique, puisque les décisions politiques ont un impact sur la vie des citoyens et doivent donc être prises avec un souci de justice et d'éthique. Donc, par définition, il semblerait que la politique doit être guidée par des principes moraux. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la politique est soumise à des considérations d'intérêt ou de pouvoir, au détriment des valeurs morales. Paradoxalement, on a alors l'impression que la morale est absente de la politique.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la morale peut être absente de la politique ou bien est-ce que les décisions politiques doivent être guidées par des principes moraux ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la politique peut être guidée par des considérations d'intérêt ou de pouvoir, au détriment des valeurs morales. Puis, nous verrons que la morale peut être présente dans la politique, notamment à travers les débats publics et les institutions démocratiques. Enfin, nous nous demanderons si la morale peut être une source de légitimité pour la politique, en prenant en compte les critiques de l'idée de morale en politique. Par exemple, on peut citer les débats autour de la laïcité et de la neutralité de l'État, ou encore les controverses autour de l'utilisation de la force dans les relations internationales.