La morale peut-elle être une science ?

Bien sûr, voici les étapes de la dissertation en suivant votre modèle pour le sujet "La morale peut-elle être une science ?"
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I) Présentation du paradoxe et définitions :

Sujet : La morale peut-elle être une science ?
Si on suppose qu'effectivement la morale peut être une science, alors cela implique que la moralité humaine peut être systématiquement étudiée, analysée et comprise par des méthodes scientifiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement la morale puisse être une science, alors cela a pour conséquence que la moralité humaine est essentiellement subjective et échappe à toute étude scientifique rigoureuse.
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II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que oui, la morale peut être une science, puisque l'on peut élaborer des théories éthiques et mener des recherches empiriques sur le comportement moral. Donc, par définition, il semblerait que la moralité humaine puisse être analysée scientifiquement (Doxa).
Cependant, à première vue, on peut soutenir que la morale ne peut pas être une science, car les valeurs morales varient d'une culture à l'autre et d'une époque à l'autre. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les conceptions morales diffèrent considérablement, créant ainsi un paradoxe. Paradoxalement, on a alors l'impression que la morale échappe à la science et demeure intrinsèquement subjective.
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III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que la morale peut véritablement être étudiée comme une science objective, ou bien est-ce qu'elle reste essentiellement une question de perspectives et de valeurs subjectives ?
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IV) Annonce du plan :

Dans un premier moment, il s'agira de voir que la morale peut être abordée sous un angle scientifique en examinant les théories éthiques et les recherches empiriques sur le comportement moral. Puis, nous verrons que la diversité des perspectives morales et des valeurs culturelles complique cette approche scientifique. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre l'approche scientifique et la subjectivité morale est possible pour répondre à cette question complexe.